Au beau milieu d’une situation angoissante, Patrick Lecours se retrouve pris au piège d’un dilemme frustrant. Bien qu’il ait réussi à conclure une vente de sa maison dans le pittoresque quartier du Glebe, il se heurte à un obstacle majeur sous la forme de locataires inflexibles qui refusent de quitter les lieux.
Malgré le fait d’avoir scrupuleusement respecté les directives établies par la Loi sur les propriétaires et locataires, les locataires de Lecours persistent dans leur résistance obstinée. Dans le but d’accélérer leur départ, il leur a offert une somme généreuse de 10 000 $ ainsi qu’un camion de déménagement. Malheureusement, leur réponse a été loin d’être coopérative, rejetant son offre comme étant insignifiante.
Les tentatives de contact menées par CTV News pour engager les locataires se sont avérées vaines car ces derniers ont renvoyé le média à leur représentant légal, qui n’a pas répondu avant la publication.
Sans autres alternatives viables, Lecours s’est maintenant tourné vers la Commission de la location immobilière pour résoudre le problème. Cependant, la réalité décourageante est qu’il peut s’attendre à attendre jusqu’en avril 2024 pour obtenir une audience, un délai d’attente stupéfiant qui ne surprend pas John Dickie, président de l’Association des propriétaires de l’est de l’Ontario. Dickie affirme que les retards actuels ont entraîné un arriéré considérable, donnant lieu à une période d’attente éprouvante de six à huit mois pour les autres propriétaires dans des situations similaires.
Les coûts croissants associés à cette épreuve ont un impact considérable sur Lecours. Pour éviter l’effondrement potentiel de la vente, il a dû réduire le prix d’achat de 15 000 $, ce qui l’a contraint à refinancer son prêt hypothécaire à un taux d’intérêt considérablement plus élevé. Cela a entraîné des pertes financières importantes s’élevant à 10 000 $, ainsi que des frais d’intérêt supplémentaires de 40 000 $. Pour aggraver les choses, sa mensualité hypothécaire était due à la fin d’octobre, exacerbant encore sa situation financière déjà tendue.
Le dilemme n’affecte pas seulement Lecours ; les acheteurs potentiels, une jeune famille, se retrouvent également dans une situation d’incertitude. Après avoir vendu leur propre bien, ils sont maintenant contraints de déménager dans des logements temporaires, une interruption inattendue qui perturbe leur vie. Même Jeff Hooper, un agent immobilier chevronné avec plus de 35 ans d’expérience, avoue que c’est une situation sans précédent à laquelle il n’a jamais été confronté.
Bien que Lecours reste optimiste quant au fait que les locataires et toutes les parties impliquées reconnaîtront l’impact néfaste de leurs actions sur sa vie personnelle, il insiste sur le fait que les conséquences vont bien au-delà de lui-même. Les nouveaux propriétaires ont tout à fait le droit d’occuper le bien qu’ils ont acheté, et il est crucial qu’ils finissent par obtenir le foyer paisible qu’ils méritent.
FAQ
1. Qu’est-ce que la Loi sur les propriétaires et locataires ?
La Loi sur les propriétaires et locataires est une législation qui établit les droits et responsabilités des propriétaires et des locataires dans les accords de location résidentielle. Elle stipule diverses réglementations et procédures relatives à l’expulsion, aux augmentations de loyer et à d’autres aspects importants de la relation locataire-propriétaire.
2. Pourquoi y a-t-il un arriéré à la Commission de la location immobilière ?
L’arriéré à la Commission de la location immobilière est principalement dû à un grand nombre de cas d’expulsion et à des ressources limitées. Un effectif insuffisant et un financement insuffisant rendent difficile le traitement efficace des affaires par la commission, entraînant d’importants retards pour les propriétaires et les locataires en attente d’audiences.
3. Les locataires peuvent-ils refuser de quitter un bien même après avoir reçu un avis ?
Bien que les locataires soient généralement censés quitter le bien dans le délai spécifié dans l’avis, il existe des situations où ils peuvent choisir de contester l’expulsion ou de refuser de partir. Dans de tels cas, le propriétaire peut être contraint d’entamer des procédures légales par le biais des instances appropriées, telles que la Commission de la location immobilière, pour retrouver la possession du bien.
Sources :
– Loi sur les propriétaires et locataires : [domaine]
– Association des propriétaires de l’est de l’Ontario : [domaine]