La Direction générale des impôts sur la taxe sur les biens et services (DG Informatique) a récemment envoyé des avis à plusieurs entreprises immobilières, exigeant le paiement de la taxe sur les biens et services (TVA) pour diverses opérations impliquant des sociétés associées ou des partenaires de coentreprise. Cette initiative est perçue comme une tentative d’élargir la base des revenus dans le secteur.
La DG Informatique considère les frais de services de gestion et les redevances payable pour l’utilisation de marques déposées comme des services imposables, soumis à un taux de TVA de 18%, qui s’applique à la majorité des services. Les grandes organisations immobilières utilisent souvent des transactions intragroupes et intra-coentreprises dans le cadre de leurs stratégies opérationnelles, de gestion de trésorerie et d’accords de coentreprise.
Les experts fiscaux ont des opinions divergentes sur la légalité de ces demandes fiscales. Tandis que certains soutiennent la TVA sur les frais de gestion et les redevances de marque, d’autres remettent en question son applicabilité. Un directeur général non identifié d’une importante société immobilière basée à Mumbai a mentionné que les frais de gestion pour les coentreprises pourraient être soumis à la TVA, ce qui laisse entendre que la DG Informatique explore cette possibilité.
Ces frais, y compris les redevances de marque, représentent généralement 12 à 15% du coût total pour les promoteurs. Les coûts sont pris en compte dans la création de coentreprises et les accords d’actionnariat. Il convient de noter que la vente de terrains ou de projets immobiliers achevés est exonérée de TVA, les impôts de niveau régional tels que les droits de timbre et les frais d’enregistrement étant applicables à la place.
En plus d’enquêter sur les redevances facturées par les sociétés mères à leurs véhicules spéciaux d’entreprise (VSE) pour l’utilisation de leur marque, la DG Informatique peut exiger des promoteurs le paiement de la TVA sur ces frais. Le directeur général d’Anarock Capital, Shobhit Agarwal, a souligné que les sociétés immobilières doivent payer la TVA si elles facturent des frais, conformément aux règles.
Selon les experts fiscaux, les transactions entre parties liées sont soumises à la TVA, même en l’absence de contrepartie. La DG Informatique mène actuellement des enquêtes et envoie des lettres à de nombreux promoteurs immobiliers afin de récupérer la TVA pour la fourniture présumée de droits d’utilisation de marque. Les entreprises immobilières utilisent souvent un modèle de VSE distinct pour chaque projet, et les autorités ont déterminé que l’utilisation de la marque de l’entreprise principale par les VSE devrait être soumise à la TVA.
Ces développements suscitent des inquiétudes parmi les entreprises immobilières, dont certaines pourraient envisager de déposer des appels contre la décision du gouvernement de collecter la TVA sur les redevances des filiales. En réponse, les promoteurs ont commencé à utiliser les noms de leurs sociétés mères dans toutes les VSE et font appel à des évaluateurs externes pour évaluer la valeur de leurs marques. Cependant, la détermination de la valeur des redevances reste ambiguë en vertu de la législation actuelle et peut nécessiter une approche subjective.
Étant donné que la plupart des entreprises immobilières font déjà l’objet d’une enquête, il est prévu que des demandes de paiement de la TVA seront émises en temps voulu. L’absence de crédit de taxe sur les intrants pour les bâtiments résidentiels signifie que toute demande de TVA aura un impact direct sur les coûts des promoteurs. Les dirigeants d’entreprise suggèrent qu’il est crucial de résoudre les préoccupations liées à l’évaluation de la marque, à son impact sur les consommateurs et à d’autres facteurs pertinents pour résoudre cette question.
FAQ
Q : Quel est l’objectif des avis envoyés par la DG Informatique aux entreprises immobilières ?
R : Les avis exigent le paiement de la TVA pour diverses opérations impliquant des sociétés associées ou des partenaires de coentreprise, dans le but d’élargir la base des revenus dans le secteur.
Q : Quels services sont considérés comme taxables sous la TVA par la DG Informatique ?
R : La DG Informatique considère les frais de services de gestion et les redevances pour l’utilisation de marques déposées comme des services imposables, soumis à un taux de TVA de 18%.
Q : Les sociétés immobilières doivent-elles payer la TVA sur les frais de gestion des coentreprises ?
R : Bien que la légalité de cette exigence fasse débat parmi les experts fiscaux, certains suggèrent que les frais de gestion des coentreprises pourraient être soumis à la TVA.
Q : La vente de terrains ou de projets immobiliers achevés est-elle exonérée de TVA ?
R : Oui, la vente de terrains ou de projets immobiliers achevés est exonérée de TVA. Cependant, les impôts de niveau régional tels que les droits de timbre et les frais d’enregistrement s’appliquent.
Q : Quelle est l’inquiétude soulevée par les entreprises immobilières concernant la TVA sur les redevances ?
R : Les entreprises immobilières sont préoccupées par la décision du gouvernement de collecter la TVA sur les redevances des filiales et pourraient envisager de déposer des appels contre cette exigence.
Q : Comment les promoteurs abordent-ils la question de l’évaluation de la marque aux fins de la TVA ?
R : Les promoteurs ont commencé à utiliser les noms de leurs sociétés mères dans toutes les véhicules spéciaux d’entreprise (VSE) et font appel à des évaluateurs externes pour évaluer la valeur de leurs marques.
Q : Quels défis subsistent concernant l’évaluation des redevances en vertu de la législation actuelle ?
R : La loi ne fournit pas de directives claires pour déterminer la valeur des redevances, ce qui nécessite une approche subjective basée sur la meilleure approche possible.
Q : Quel est l’impact des demandes de TVA sur les constructeurs immobiliers ?
R : Les demandes de TVA ont un coût direct pour les constructeurs, car le crédit de taxe sur les intrants n’est pas disponible pour les bâtiments résidentiels. La plupart des entreprises immobilières font déjà l’objet d’une enquête et des avis de paiement de la TVA sont attendus.